Suite à l'affaire des footballeurs : l'enquête se poursuit et
des preuves de plus en plus nombreuses ont été découvertes, étendant l'enquête aux arbitres de football.
Suite aux publications du mois de mai, l'enquête rendue publique par les enquêteurs de l'Assurance Nationale et l'Unité criminelle de Sion a révélé que des footballeurs de ligue A et d'autres ligues étaient soupçonnés d'avoir reçu frauduleusement des allocations invalidité de la part de l'Assurance Nationale, pour des motifs d'invalidité fictifs et inexistants.
Une cinquantaine de joueurs ont été interrogés, certains se présentant à plusieurs reprises à l'enquête. Leur correspondance avec un avocat leur a été présentée, indiquant que certains d'entre eux étaient au courant de la « relation corrompue » entre leur avocat et médecin traitant.
Certains footballeurs ont obtenu une ordonnance de confidentialité afin que leurs identités ne soient pas rendues public.
Comme susmentionné, la correspondance révèle que certains d'entre eux sont au courant des pratiques de pot de vin entre l'avocat et le médecin. On y trouve notamment des échanges dans lesquels l'avocat prononce des phrases telles que : « Sans les Haredim et les Arabes, nous aurions fait tomber la Caisse d'Assurance Nationale », ce à quoi le joueur répond : « C'est exact »
Autre citation : « Tant qu'il (le joueur) n'aura pas trois maisons financées par l'Assurance Nationale, je ne m'arrêterai pas » - « Si Dieu veut, pareil pour toi »
De plus, l'enquête conjointe des enquêteurs de l'Assurance Nationale et de l'Unité criminelle a révélé que des arbitres de football et auditeurs d'arbitre ont également été interrogés dans cette affaire et ont même avoué les faits qui leur étaient imputés.
De plus, hier soir, trois entraîneurs ont été interrogés dans les équipes : Hapoel Beer Sheva, Beitar Jérusalem et Hapoel Haïfa. Une partie de l'argent versé par l'Assurance Nationale a été transférée directement à l'équipe, qui s'est engagée à restituer les sommes illégalement perçues.
Une autre équipe, également de ligue A, a été identifiée comme employant un « médecin » ayant échoué à plusieurs reprises aux examens de certification du Ministère de la Santé. Il s'est fait passer pour le médecin de l'équipe et a délivré des certificats médicaux aux joueurs afin qu'ils puissent les soumettre à l'Assurance Nationale. Les enquêteurs de l'Assurance Nationale ont découvert qu'il utilisait les sceaux d'autres médecins qualifiés.
Il convient de noter que l'affaire a été suivie dès le début par le Bureau du procureur du District pénal du Sud, accompagné par une procureur spécial.
Amir Shahrabani, Directeur de la Division des Enquêtes de l'Assurance Nationale : « En collaboration avec l'Unité criminelle de Sion, l'enquête a pris de l'ampleur. Les enquêteurs ont travaillé jour et nuit pour décortiquer tous les documents médiatiques en possession des suspects, traiter les données et poursuivre l'enquête avec la plus grande rigueur. Il s'agit d'une enquête très complexe qui nécessite une coopération étroite et des ressources considérables. Je suis convaincu que lorsque les détails seront révélés, le public comprendra que leur argent est traité avec le plus grand sérieux, et nous ne resterons pas silencieux tant que tous les fonds ne seront pas dûment restitués. »