Enterrement du défunt


​Le lieu du décès affecte celui de l'enterrement du défunt.

Pour ceux qui meurent dans un hôpital

Lieu d'inhumation

Les personnes décédées dans un hôpital sont enterrées dans la région de leur dernier lieu de résidence tel qu'il apparaît sur le Registre de la Population. Cependant, s'il n'y a pas dans cette région de cimetière adapté à la confession du défunt (obsèques civiles, islamiques, chrétiennes, etc.), il/elle peut être enterrée dans la région de l'hôpital.

Au cas où le défunt séjournait dans un hôpital psychiatrique ou gériatrique, ou dans un hôpital pour personnes souffrant de maladie chronique ou pour malades mentaux, et son adresse a été changée pour celle de l'institution dans laquelle il/elle a été pris/e en charge, la famille a le droit de choisir d'enterrer le défunt soit dans son précédant lieu de résidence ou dans la région de l'hôpital. Ils ont le droit de faire ce choix à condition que sept années au plus se sont écoulées depuis la date du changement d'adresse du défunt à l'institution dans laquelle il/elle était hospitalisé/e.

La famille doit fournir à la confrérie funéraire un certificat de l'hôpital attestant que de la durée d'hospitalisation du défunt.
Il doit être précisé que la possibilité d'inhumer le défunt dans son dernier lieu de résidence n'est pas donnée envers ceux qui vivaient dans des maisons de retraite, ou dans des départements de soins de longue durée de maisons de retraite.

Déplacement du défunt vers son lieu d'inhumation

Le transport du défunt de l'hôpital au cimetière est gratuit, s'ils sont tous deux situés dans la même autorité locale que la Hevra Kadicha (certains opèrent dans un certain nombre de collectivités).

Lorsqu'aucun hôpital n'est situé au sein de la collectivité locale dans laquelle le défunt vivait, le transfert du défunt au cimetière est gratuit, à condition qu'il s'agisse de l'hôpital le plus proche de la collectivité où résidait le défunt.

Pour ceux qui décèdent dans un autre lieu qu'un hôpital

Lieu d'inhumation

La famille de ceux qui ont trouvé la mort dans un autre lieu qu'un hôpital est en droit de décider d'enterrer le défunt dans son dernier lieu de résidence tel qu'il apparaît dans le Registre de Population, ou bien dans le lieu où il/elle est décédé/e.

Déplacement du défunt vers son lieu d'inhumation

Le transport du défunt de l'hôpital au cimetière est gratuit, s'ils sont tous deux situés dans la même autorité locale que la confrérie funéraire (certains opèrent dans un certain nombre de collectivités).

Veuillez noter: les kibboutzim et les moshavim n'ont le droit de prélever aucun paiement pour l'inhumation du défunt sur leur sol, à moins que la parcelle d'enterrement n'ait été achetée du vivant de la personne décédée.

Transfert du défunt pour inhumation dans un cimetière civil

Depuis le 5 avril 2017, le transfert du défunt vers une parcelle d'enterrement située dans un cimetière civil est gratuit, à condition que l'ensemble des conditions ci-dessous soient réunies:

  • Il n'existe aucun cimetière civil dans le lieu du décès.
  • Il n'existe aucun cimetière civil dans le lieu de résidence du défunt.
  • La famille n'a pas acquis de parcelle d'enterrement pour le défunt après sa mort.

Si la famille a payé pour le transport du défunt pour son inhumation dans un cimetière civil, alors que toutes les conditions susmentionnées étaient réunies, la famille est en droit de recevoir de la part de la confrérie funéraire le remboursement du coût de transport sur la base du tarif de transport de personne défunte.