L'Assurance Nationale a lancé un appel à propositions pour commémorer les victimes d'actes terroristes et a augmenté le budget alloué de 9 millions ILS depuis l'année dernière
L'Assurance Nationale a lancé un appel à propositions aux autorités locales, aux institutions publiques et aux organisations à but non lucratif pour obtenir une aide financière en vue de la commémoration des victimes d'actes terroristes, aide qui a été budgété hauteur à 12 millions ILS.
- Cette année, compte tenu de notre douloureuse situation, l'Assurance Nationale a augmenté le budget de cette d'environ 9 millions ILS par rapport à l'année précédente, au cours de laquelle le coût de l'appel à propositions a atteint les 3 millions ILS, qui ont été répartis entre 63 projets et organismes publics pour commémorer les victimes de la terreur, tels que le projet commémoratif au poste de police de Sederot, l'agrandissement du "Mur des Personnes Tombées" dans le Conseil régional d'Eshkol, qui a subi de nombreuses pertes, et plus encore.
- Le projet vise à commémorer les victimes d'actes terroristes et les personnes assassinées lors de la catastrophe du 7/10 et de la guerre de Epées de Fer dans l'espace public avec un élément commémoratif impérissable : Ériger ou rénover un monument, une salle commémorative, écrire un livre, produire un film, une commémoration numérique, etc.
- Il convient de noter que l'Assurance Nationale ne fixe pas un numerus clausus d'entités pouvant concourir, et déclare plutôt que toute personne remplissant les conditions requise recevra un soutien financier.
De plus, si une part de notre budget reste n'est pas utilisée pour l'un des types d’activité définis, elle sera répartie entre les autres demandes pour ce type d'activité. - La Division des victimes d’actes terroristes de l’Assurance Nationale gérera la procédure et déterminera le montant de l’aide en fonction de divers indicateurs : L'élément doit commémorer les victimes d'actes terroristes de manière collective (deux victimes ou plus). La priorité sera donnée à une collectivité locale sur le territoire de laquelle il n’existe encore aucun site en mémoire de victimes d'actes terroristes.
- Le montant de l'aide pour chaque projet peut atteindre jusqu'à 300 000 ILS, selon des critères tels que : le type de projet, le coût du projet, le nombre de victimes commémorées par celui-ci, etc.
- Chaque collectivité locale, institution publique et organisme à but non lucratif ne peut soumettre qu'une seule demande pour un seul projet/élément commémoratif. Le formulaire de demande (BL/373) peut être déposé jusqu'au début du mois de juillet, le 9.07.25, 13 Tammuz.
- Si la commémoration est envisagée par le biais d'un monument - si des victimes supplémentaires s'ajoutent aux victimes initiales, la collectivité locale/institution publique s'engage à les commémorer dans ce monument.
Ministre du Travail, Yoav Ben-Zur : « Nous portons en nous le souvenir de ceux qui sont morts au combat, depuis l'époque précédant la création de l'État jusqu'aux périodes difficiles qu'a traversées l'État d'Israël au cours de ses guerres. La mémoire, l'honneur et la commémoration des morts comptent parmi les fondements les plus importants d'une société morale, et l'Assurance Nationale et ses employés considèrent cela comme une mission publique de la plus haute importance. Nous nous efforçons d'accompagner et de soutenir les initiatives de commémoration, la création de monuments et de salles commémoratives, la production de films et d'autres activités. Cette année, peut-être plus que jamais, le besoin de nouvelles formes de commémoration - plus proches, plus communautaires et plus solidaires - s'est accru. »
Zvika Cohen, Directrice Générale par intérim de l'Assurance Nationale: « L'Assurance Nationale accorde une grande importance à la préservation de la mémoire de ceux qui sont morts dans des actes terroristes.
Nous travaillons à la création d’espaces permettant de présenter les histoires personnelles des personnes assassinées, ainsi que de lieux dédiés à la communion et au souvenir – pour les familles et toute la communauté. Notre projet de commémoration fait partie du tissu national de l’État d’Israël et, en temps de guerre et de crise, son rôle prend une signification encore plus profonde. Forts de cette compréhension, nous allouons des ressources dédiées pour soutenir les initiatives commémoratives qui regardent la douleur en face, mais laissent également place à l’espoir et à la continuation de la vie. Nous sommes fiers de participer à la création d’une mémoire partagée et significative pour ceux qui ont perdu leurs proches. »